FORMATION OU TRANSMISSION ?

par | 24 Avr 2021 | Histoire du Reiki, La formation

FORMATION OU TRANSMISSION ?

FORMATION ET TRANSMISSION ?

C’est un peu la croisée des chemins… Faut-il ou non se positionner ? Mais comment interpréter cela  ?

Tout d’abord une définition… ou deux…

FORMER, C’EST ENSEIGNER LE SAVOIR-FAIRE,

TRANSMETTRE, C’EST PROPOSER LE SAVOIR-ÊTRE.

Former c’est donner des directives et des outils, un socle pédagogique « béton ». Une pratique qui permet toujours d’arriver au même résultat (théoriquement) si elle est correctement suivie.

C’est de la pratique, c’est de la technique. « Aux mêmes causes les mêmes effets ». C’est ce qui est dit quand on parle des Tradi-praticiens, c’est aussi un peu enfermant, mais nous avons besoin de cet ancrage. C’est un socle indispensable, qui vous permettra deux orientations complémentaires :

« Prendre soin » des personnes qui viennent chez le praticien Reiki, ce sera la partie « Bien-être » envisager le Reiki uniquement comme une technique de relaxation, de mieux être. Et pourquoi pas ? C’était bien l’esprit d’Hawayo Takata, (elle privilégiait la diététique), qui en s’étant convertie au Catholicisme ne pouvait transmettre  une démarche spirituelle à connotation bouddhiste.

FORMATION OU TRANSMISSION ?

Transmettre est ici mon propos tout autant que de former.

Transmettre c’est inspirer quelque chose, par le truchement de « qui on est » de notre propre compréhension en tant qu’enseignant.

La transmission, c’est une « imprégnation », dans ce sens on va transmettre quelque chose qui est au-delà des mots et des pratiques, une contagion en quelque sorte. C’est de l’ordre de l’invisible, de l’impalpable, c’est là où le véhicule du langage s’arrête et/ou commence celui de la vibration, celle-ci alliée à « qui nous sommes ».

C’est en cela que nous allons transmettre le travail que nous avons fait sur nous-mêmes, nous sommes la vitrine de ce que l’on transmet.

Nous allons tous nous positionner avec un pourcentage différent : plus % de formation, ou de % de transmission, selon notre caractère, notre vocation.

L’Occidental à un temps délimité par sa façon de vivre, car (beaucoup) ne vivant pas dans un monastère, il a des obligations sociétales. Il a besoin de repères, donc d’un socle pour se rassurer et se positionner, s’il ne fait pas encore totalement confiance à son intuition.

On ne peut donc être totalement « Transmission » à l’image des monastères hindous ou bouddhiques, ou l’apprenti(e) est constamment dans le sillage du maître, C’est une imprégnation.

Nous avons besoin des techniques et de leurs pratiques, autant que de la transmission, celle-ci va alléger l’enseignement, le rendre plus humain et digeste. Mais ce sont des véhicules dont vous pourrez vous séparer après les avoir intégrés, si vous le souhaitez. Ces techniques ne seront alors utiles que pour l’enseignement.

C’est en ce sens que le niveau Gokuikaïden vous met au « bout du bout » du « plongeoir ». Un Nouveau Monde vous attend !!!

MÉTIER DU BIEN -ÊTRE OU VOIE INITIATIQUE ?

Si l’un n’empêche pas l’autre, dans la pratique et la dénomination il faut malgré tout choisir son étiquette ou son camp. Cet amalgame qui nous vaut parfois une réputation sulfureuse est dû au vocabulaire employé.

En effet, on parle de « secret », de symboles « sacrés » à ne pas divulguer au tout-venant, de “purification”, “d’énergie divine ou universelle”

Qui parmi les métiers de la santé, ou les Institutions Publiques peut nous prendre au sérieux dans ces conditions ? Ne pas penser que nous sommes des sectes dans le meilleur des cas ? Ou un creuset de farfelus ?

Quel médecin, faculté de Médecine, d’École d’Ostéopathie, parle de symboles sacrés cachés et secrets, à ne divulguer qu’aux personnes ayant payé leur stage ? Quelle École de Médecine ne vend ses livrets, ses livres, ses planches de dessins, qu’aux seuls élèves dûment certifiés ? Aucune ! Pas même les Écoles de magnétiseurs. Il y a même des librairies spécialisées !

Le goût de l’être humain pour le magique, le secret cultivé, pour des raisons qui lui sont propres, comme l’ego, le besoin de se différencier, ou de reconnaissance, ces « humaineries », s’il ne rectifie pas, vont mener le Reiki dans un no man’s land.

Effectivement, on doit le constater, vouloir le bien de son prochain ne suffit pas, encore faut-il en avoir les bases, ne serait-ce que passer son niveau 1 des premiers secours !

Ce qui va régler la question va être, par le syndicat SNPER, la création d’une École Préparatoire, commune à toutes les pratiques et Écoles Reiki, assurant la sécurité physique et psychologique des clients ou apprenants (on ne dit pas « patients »)

De mon côté ma contribution en est la publication de tous mes manuels d’enseignements, symboles « secrets cachés » compris, pour deux raisons :

Ce qui est caché ou secret est de l’ordre du religieux ou de la secte.

Fixer un enseignement en le dogmatisant, le prive à court terme de son énergie bénéfique. Il devient alors une coquille vide, un vieux fossile, On pourra parler de “mort cérébrale” du Reiki; s’il n’est pas réactualisé selon l’époque et les nouvelles découvertes, les nouvelles Sciences (physique quantique, neurosciences, épigénétique, les découvertes russes : Grabovoï, etc…)

Nous pouvons à notre époque,  pratiquer le Reiki Usui, sans tomber dans les pièges sulfureux du magico-religieux, qui masquent un vide culturel ou intellectuel.

La Physique Quantique, la nouvelle Biologie, les nouvelles Sciences,  expliquent simplement et parfaitement sur quoi et comment nous agissons :

« Rien de mystérieux, rien de magique, rien d’inaccessible !

Hiroshi Doï

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